CAN-2017 - Maroc-Togo: déclarations

Hervé Renard (sélectionneur du Maroc): "Je pense qu'on a eu le même état d'esprit lors du premier match sauf que les coups de pied arrêtés étaient beaucoup moins bien tirés. C'est pour ça que Fayçal Fajr, qui les a très bien tirés, a été titularisé. Honnêtement, le premier match était bien meilleur mais parfois en Coupe d'Afrique, il faut sortir le bleu de travail, et être solide dans les duels. On a su le faire. (Sur la Côte d'Ivoire, son ancienne équipe et prochain adversaire) C'est un adversaire comme un autre. Nous savions lors du tirage que ce match serait décisif pour la qualification. C'est le match le plus difficile des trois, il va falloir qu'on soit très solide. En 2015 (avec la Côte d'Ivoire), on s'étaient retrouvés dans la même situation avec deux nuls et on avait gagné 1-0 contre le Cameroun. (Sur son mentor Claude Le Roy) Je pense qu'il n'y a pas de maîtres ou d'élèves, il y a juste un homme, Claude Le Roy, qui a une expérience exceptionnelle en Afrique. C'est impossible de le dépasser. Transformer cette équipe du Togo comme ça en quelques mois, c'est exceptionnel. Il a quelque chose de différent. J'ai toujours eu une admiration pour lui. On n'a pas les mêmes effectifs. On fait notre travail du mieux possible."
Claude Le Roy (sélectionneur du Togo): "Bravo à Hervé. Les maîtres sont toujours faits pour être dépassés, cela fait longtemps qu'il a prouvé ses qualités. J'ai trouvé l'arbitrage 'so-so' comme disent les Anglais. On a été effectivement pris dans les duels aériens. Ils ont eu plus d'impact que chez nous. On a souffert dans ce domaine. Ce n'est pas une journée pour rien. Si on gagne le 3e match on sera qualifié. Notre position sera beaucoup plus aisée que lors des éliminatoires. On sait qu'avec une victoire de notre part, cela aurait signifié une qualification. C'était le même onze de départ. Marquer un but a altéré la qualité du jeu. On s'est un peu recroquevillé comme si on avait quelque chose à protéger. On sait que dans le foot si on recule de 20-30 mètres, l'adversaire va en profiter. C'est une erreur de notre part."